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Comprendre et traiter l'alopécie cicatricielle (ou fibrosante)

L’alopécie cicatricielle, aussi nommée alopécie fibrosante, est une forme grave de calvitie provoquant une chute irréversible des cheveux. Contrairement à l’alopécie commune, les follicules pileux sont progressivement détruits et remplacés par du tissu cicatriciel. Les cheveux ne peuvent donc plus repousser. Bien que peu fréquente, touchant moins de 7% des personnes qui consultent pour une perte de cheveux, cette pathologie a de lourdes répercussions psychologiques. Si des follicules pileux peuvent être définitivement détruits suite à une blessure ou une brûlure, l’alopécie cicatricielle peut survenir de façon spontanée sans lésion préalable. On ignore précisément les causes de cette inflammation chronique qui s’attaque aux follicules pileux. Cet article fait le point sur ses causes probables, ses symptômes, son diagnostic et les traitements possibles de l’alopécie cicatricielle.

Les causes et mécanismes de l’alopécie cicatricielle

Les origines conduisant au développement de l’alopécie cicatricielle demeurent mal comprises dans leur ensemble. Néanmoins, on distingue classiquement les formes primaires, où le follicule pileux est la cible principale de l’attaque par le système immunitaire, des formes secondaires dans lesquelles les follicules sont des victimes collatérales de ces attaques..

Les causes primaires

Les maladies auto immunes

Tout d’abord, certaines maladies auto-immunes comme le lupus cutané chronique ou le lichen plan pilaire s’accompagnent fréquemment d’une alopécie cicatricielle. Même si on ne connaît pas précisément ce qui déclenche le processus, une réaction auto-immune semble se produire au niveau des racines du cheveu. Cette zone de la base du follicule pileux contient les cellules souches capillaires. Sous l’effet de l’inflammation, la gaine protectrice du bulbe est détruite. Les cellules souches à l’origine de la repousse du cheveu sont alors éliminées. C’est ce phénomène qui provoque une calvitie définitive.

L’infection des follicules par des staphylocoques dorés

Certaines bactéries comme les staphylocoques dorés peuvent se multiplier à l’intérieur du bulbe du cheveu. Elles libèrent alors des substances toxiques qui vont déclencher une réaction inflammatoire excessive. Cette inflammation va non seulement éliminer les bactéries, mais aussi les cellules souches situées autour. Cela peut aboutir à la destruction totale du follicule pileux et causer une alopécie cicatricielle.

L’acné kéloïde

Une autre cause possible est ce qu’on appelle l’acné kéloïde. De gros boutons se forment de manière chronique dans le cuir chevelu, suite à leur éclatement et à la formation d’une lésion, la peau cicatrise, mais le tissu cicatriciel sera tellement abondant qu’il écrasera les follicules pileux avoisinants.

Les blessures et brûlures du cuir chevelu

Enfin, lorsque le cuir chevelu subit des blessures importantes comme des brûlures ou des radiations, le processus de cicatrisation remplace parfois les follicules pileux par un tissu fibreux. Cela empêche alors définitivement les cheveux de repousser à certains endroits..

Les causes secondaires

À l’inverse, dans certaines alopécies dites « secondaires », les follicules pileux sont détruits de façon indirecte. Par exemple, la chimiothérapie contre le cancer ou la radiothérapie endommagent les cellules de la racine du cheveu. Certaines coiffures comme les tresses très serrées arrachent et abîment aussi les bulbes folliculaires, on parlera alors d’alopécie de traction. Dans ces cas, la destruction des cellules productrices de cheveux n’était pas intentionnelle, contrairement aux maladies où le système immunitaire les cible directement.

Comment diagnostiquer l’alopécie cicatricielle ?

Le diagnostic capillaire

Le diagnostic débute par un examen minutieux du cuir chevelu à la recherche de zones glabres où les pores sont absents. Cela traduit une destruction des follicules pileux. Le dermatologue ou le chirurgien capillaire procède également à un test de traction des cheveux pour évaluer leur ancrage. Il inspecte aussi la peau pour détecter des rougeurs, des pustules ou d’autres signes d’inflammation révélateurs. Une inflammation chronique étant souvent en cause, il est essentiel de déceler ces anomalies.

Si le praticien soupçonne une alopécie cicatricielle, d’autres examens plus approfondis sont nécessaires. Des biopsies cutanées sont pratiquées, consistant à prélever un petit fragment de peau pour l’analyser au microscope. Cet examen histologique permet de visualiser la structure des follicules pileux et les cellules les entourant.

On recherche également d’éventuelles maladies auto-immunes sous-jacentes, pouvant provoquer indirectement la destruction des bulbes. Pour cela, des prises de sang sont effectuées

La biopsie cutanée

La biopsie cutanée est un élément clé pour caractériser précisément le type d’alopécie cicatricielle. Au microscope, on recherche des signes spécifiques comme la présence de lymphocytes, de neutrophiles, de plasma, de mucine… Ces indices orientent vers une entité particulière. On observe aussi le stade évolutif : depuis la phase inflammatoire initiale jusqu’à la destruction totale du follicule remplacé par un tissu fibreux. Cela renseigne sur le caractère récent ou installé du processus.

Le choix du traitement

Grâce à ces examens approfondis, le chirurgien détermine la forme dont souffre le patient : lupus cutané, lichen pilaire, pseudopelade de Brocq… Connaître le mécanisme en jeu est capital pour sélectionner le traitement le plus adapté, en effet si dans le cadre d’un alopécie cicatricielle une greffe de cheveux est possible, il faut d’abord que l’inflammation à l’origine de l’alopécie cicatricielle soit définitivement stoppée.

Les traitements actuels

La prise en charge de l’alopécie cicatricielle vise à stopper la réaction inflammatoire à l’origine de la destruction progressive des bulbes pileux. Différentes options sont envisageables en fonction du mécanisme en cause.

Stopper l’avancée de l’alopécie avec des traitements anti-inflammatoire et immuno suppresseurs

Dans les formes avec prédominance de lymphocytes, des corticoïdes topiques ou injectables sont utilisés. Appliqués localement sous forme de crème, ils traitent les plaques inflammatoires. Injectés au niveau des zones actives, ils permettent une action plus ciblée. La durée d’application est d’au moins 6 à 12 mois.

Certains immunosuppresseurs comme le méthotrexate ou la ciclosporine peuvent aussi être employés pour réduire l’activation aberrante du système immunitaire.

Si une infection bactérienne ou fongique est en cause, des antibiotiques adaptés sont prescrits, parfois durant plusieurs mois. L’objectif est d’éliminer complètement ces agents infectieux pour éviter toute récidive.

La chirurgie réparatrice : la greffe de cheveux

Lorsque l’inflammation est bien contrôlée, une greffe de cheveux à partir de zones donneuses non atteintes peut être proposée. Elle vise à masquer visuellement les effets de l’alopécie. Mais elle ne permet pas de restaurer la capacité de pousse.

Les mesures de prévention

Bien que les facteurs déclenchants exacts demeurent mal identifiés, un certain nombre de précautions s’avèrent primordiales pour tenter de prévenir l’apparition de cette pathologie encore incurable.

Surveillez l’état de votre cuir chevelu

Un examen régulier du cuir chevelu par le dermatologue est nécessaire, au moins une fois par an, pour déceler rapidement tout changement anormal : apparition de rougeurs, de croûtes, de démangeaisons, de desquamation, ou perte de densité localisée. La surveillance est plus rapprochée en cas de facteurs de risque connus d’alopécie cicatricielle dans les antécédents familiaux. L’auto-examen à la recherche de ces signes doit également faire partie de l’hygiène de vie.

Traitez sans délai les infections du cuir chevelu

La survenue de folliculites à répétition, de pustules infectées, doit bénéficier très rapidement d’un traitement antibiotique ou antifongique adapté. Même des infections banales en apparence peuvent se révéler catastrophiques à long terme en entretenant une inflammation chronique du follicule pileux.

Evitez les soins capillaires agressifs et les coiffures qui tirent trop sur vos cheveux

L’utilisation quotidienne d’une brosse et de shampoings doux permet de ne pas irriter le cuir chevelu. Les soins professionnels avec colorations ou permanentes doivent être espacés. Sèche-cheveux et lisseurs ne doivent pas surchauffer la peau. Enfin, les tresses africaines et extensions peuvent exercer localement des tractions préjudiciables s’ils sont trop serrés.

Protégez vous du soleil

Pour les personnes à risque de lupus cutané, il est capital d’éviter au maximum l’exposition prolongée au soleil, qui est un facteur aggravant majeur, en portant un chapeau et des vêtements protecteurs et en appliquant un écran solaire total toutes les 2 heures.

Ainsi, même si ces règles d’hygiène de vie ne constituent pas une garantie absolue à 100%, leur respect rigoureux permet assurément de minimiser les traumatismes du follicule pileux et l’entretien d’états inflammatoires chroniques. À défaut de prévenir toute apparition de la maladie, elles favorisent alors un diagnostic plus précoce et des chances de prise en charge plus efficaces.

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